Un hôpital du sud d'Israël touché par un missile iranien
La Russie prêche le dialogue au Proche-Orient, des polluants éternels dans les oeufs et le poisson, Poutine prêt à rencontrer Zelensky, nouvel accident mortel suite à l’explosion d’un airbag Takata.
Un hôpital du sud d'Israël touché par un missile iranien
Israël et l'Iran continuent leurs échanges de tirs et de missiles. Dans son compte-rendu matinal, la police israélienne fait état de "plusieurs impacts", notamment dans le district de Tel-Aviv. Un hôpital du sud du pays a également été touché par un missile iranien, selon le ministère des affaires étrangères. Il s'agit de l'hôpital de Soroka, situé à Beer-Sheva.
De son côté, "l'armée de l'air israélienne mène actuellement une série de frappes à Téhéran et dans d'autres zones" du pays, rapporte l'armée sur Telegram. Elle appelle à évacuer les villages d'Arak et de Khondab à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Téhéran, situés près d'installations nucléaires, en vue de frappes à venir.
Vladimir Poutine estime qu'une solution convenable pour Israël et l'Iran peut être trouvée
Vladimir Poutine a estimé qu'une "solution" qui pourrait convenir à Israël et l'Iran pouvait être "trouvée". Le président russe a assuré que les frappes israéliennes ne faisaient que "consolider" le soutien de la population iranienne au pouvoir.
Historiquement, la Russie entretient de bonnes relations avec Israël, où vit une importante communauté russophone. Mais l'offensive russe en Ukraine, lancée en 2022, et la guerre menée par Israël à Gaza, critiquée par Moscou, ont fragilisé leurs liens. A l'inverse, la Russie, marginalisée en Occident, s'est largement rapprochée de Téhéran ces dernières années.
Vladimir Poutine avait proposé la médiation de son pays au premier jour du conflit entre Israël et l’Iran. Une offre réitérée par le Kremlin "pour faire avancer le dialogue" mais cette proposition a été fraîchement accueillie par l'Union européenne, Bruxelles estimant que la Russie ne pouvait "pas être un médiateur objectif".
Les polluants éternels aussi présents dans les œufs et le poisson
Compilant des données européennes disponibles sur l'année 2023 en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et au Danemark, l'ONG Générations futures affirme dans son dernier rapport que les PFAS, surnommés polluants éternels, sont présents dans les œufs, le poisson ou les abats.
Sur les milliers de types de PFAS, seuls quatre sont réglementés. Dans tous les échantillons étudiés, Générations futures retrouve au moins un de ces quatre polluants éternels dans 69% des poissons, 55% des abats, 55% des mollusques, 39% des œufs, 27% des crustacés, 23% des laits et 14% des viandes.
L'ONG demande l'élargissement des PFAS "à contrôler dans l'alimentation" et pointe également une incohérence des règles : il n'y a pas de limites du taux de PFAS dans les fruits, les légumes, les céréales et les produits laitiers. Générations futures dénonce aussi l'établissement de ces limites réglementaires qui varient fortement selon le type de denrées et même au sein d'un même type de denrée alimentaire.
Vladimir Poutine prêt à rencontrer Volodymyr Zelensky
"Je suis prêt à rencontrer tout le monde, même Zelensky. Là n'est pas la question." Lors d'un échange avec des représentants d'agences de presse étrangères, Vladimir Poutine s'est dit "prêt" à rencontrer le président ukrainien tout en fixant une condition : "Seulement si c'est la dernière étape" des pourparlers, a précisé le président russe.
Le chef du Kremlin a également estimé qu'il fallait "trouver une solution qui, non seulement mette fin au conflit actuel, mais qui crée également les conditions nécessaires pour éviter que de telles situations ne se reproduisent à long terme".
Les deux rounds de pourparlers entre Russes et Ukrainiens à Istanbul n’ont abouti à aucun progrès vers un cessez-le-feu. Moscou demande à Kiev le retrait de ses forces de quatre régions dont Moscou revendique l'annexion, la renonciation de l'Ukraine à intégrer l'Otan et la limitation de la taille de son armée.
Nouvel accident mortel suite à l’explosion d’un airbag Takata
Les airbags défaillants du fabricant Takata, du nom de ce fabricant japonais condamné pour fraude et conspiration en 2017 aux Etats-Unis, ont fait une deuxième victime en France métropolitaine. Le constructeur automobile Citroën a demandé l'immobilisation immédiate de toutes les C3 et DS3 en Europe encore équipées de ce type d'équipement.
Ce drame à Reims constitue le deuxième accident mortel en métropole lié au scandale des airbags Takata. Pour l'UFC-Que choisir, "ce nouveau décès est inacceptable et aurait été évité si les mesures nécessaires avaient été mises en place par Stellantis", propriétaire de la marque Citroën. L'association de consommateurs a donc porté plainte et demandé la création d'une commission d'enquête "afin que les dysfonctionnements soient identifiés et que les responsabilités soient pleinement établies".
Le parquet de Reims a ouvert une enquête pour homicide involontaire avant de se dessaisir au profit du parquet de Paris, qui regroupe les procédures dans le dossier Takata au niveau national. Le ministère des Transports a recensé au total 18 décès et 25 personnes blessées sur l'ensemble du territoire français, dont 16 décès et 24 personnes blessées dans les territoires d'outre-mers.