Pourparlers entre Russes et Ukrainiens à Istanbul

Record d'appels à SOS. Amitié, Washington dénonce un génocide blanc en Afrique du Sud, course à la présidence de LR, Trump se moque de la France devant ses soldats.

Pourparlers entre Russes et Ukrainiens à Istanbul

Les premières négociations directes entre la Russie et l’Ukraine, depuis le printemps 2022, se déroulent aujourd’hui à Istanbul en Turquie. Mais en l'absence de Vladimir Poutine et de Volodymyr Zelensky, les espoirs de progrès sont jugés minces.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a déclaré ne pas nourrir "de grandes attentes" concernant la réunion, reconnaissant que la représentation russe n'est "pas au niveau que nous espérions".

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui avait lui aussi dit vouloir rencontrer Vladimir Poutine à Istanbul, a accusé Moscou de ne pas prendre "au sérieux" ces pourparlers.

Record d'appels à SOS. Amitié

L'association S.O.S. Amitié a reçu 3 700 000 appels en 2024, un nombre record, selon son 15ᵉ Observatoire des souffrances psychiques. L'étude montre une augmentation significative du mal-être sociétal et de l'isolement en France. 3 700 000 appels l'an passé, cela représente 10 000 à 12 000 appels par jour. Un coup de fil est passé toutes les 9 secondes à l'association d’écoute et de soutien psychologique.

L'isolement social touche toutes les tranches d'âge. En termes de genre, les femmes expriment plus souvent des problèmes relationnels liés à la famille, aux enfants et aux situations de violence. Les hommes mentionnent davantage les difficultés liées au travail, aux addictions ou à la sexualité. Les seniors sont toujours plus seuls, avec une forte hausse de l'isolement total.

Les jeunes ne sont pas épargnés et sont considérés comment "en grande vulnérabilité", avec beaucoup de souffrance psychologique. Les pensées suicidaires sont évoquées dans 22,7% des cas, contre 5,5% pour la population générale. Les jeunes sont également confrontés plus fréquemment à des situations de violence, évoquées dans 20,6% chez les jeunes, contre 8,1% en moyenne.

Donald Trump affirme que les Sud-Africains blancs sont victimes de génocide

Alors que le président américain Donald Trump applique une politique migratoire particulièrement restrictive, son administration a fait une exception en accueillant, le premier groupe de Sud-Africains blancs sélectionnés par Washington. Le Département d'Etat a précisé que ce programme de "réinstallation aux Etats-Unis" visait "les minorités défavorisées" dans le pays, "victimes de discrimination raciale injuste". Pour Donald Trump, ils seraient victimes d’un "génocide".

La Maison Blanche a ainsi accordé aux descendants des premiers colons européens, aussi appelés Afrikaners, un statut de réfugiés, en invoquant une "persécution flagrante à cause de leur race", selon les mots de Christopher Landau, numéro deux du département d'Etat américain.

Cette décision des Etats-Unis a provoqué l'indignation en Afrique du Sud. Le président Cyril Ramaphosa a notamment dénoncé l'initiative et qualifié les exilés de "lâches". Le ministère des Affaires étrangères sud-africain a également critiqué l'ironie d'accueillir "un groupe qui reste parmi les plus privilégiés en Afrique du Sud".

Cette polémique s'inscrit dans un contexte de tensions bilatérales entre les deux pays. L'administration Trump a récemment suspendu l'aide américaine à l'Afrique du Sud en raison de la plainte pour génocide contre Israël déposée par Pretoria devant la Cour internationale de justice.

Ces derniers mois, le milliardaire Elon Musk, né en Afrique du Sud, a multiplié les prises de paroles afin de dénoncer la politique du pouvoir sud-africain, allant jusqu’à interpeller le président Cyril Ramaphosa, sur X, à propos des lois foncières qu'il juge "ouvertement racistes". Le même mois, il accusait également Pretoria d'encourager le "génocide" des personnes blanches. Une rhétorique reprise par le président des Etats-Unis.

Course à la présidence du parti Les Républicains

Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez lancent leurs dernières forces dans la bataille pour la présidence des Républicains. Les militant LR doivent départager les deux candidats, les 17 et 18 mai.

Le ministre de l’Intérieur a regretté que la France n'ait pas établit "un rapport de force suffisamment prégnant" avec l'Algérie sur les personnes sous OQTF. "Moi, je veux que les OQTF, on les renvoie dans leur pays d'origine", a affirmé le locataire de la place Beauvau, interrogé sur la proposition de Laurent Wauquiez qui entend envoyer les "étrangers dangereux" sous OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon.

Laurent Wauquiez a pour sa part défini la dirigeante italienne Giorgia Meloni comme "un modèle pour la droite" précisant qu'elle a fait baisser l’immigration de 65%, qu'elle a redressé l’économie en diminuant le déficit budgétaire et en s'attaquant à l'assistanat. Il a par ailleurs plaidé pour un "rassemblement de la droite de Gérald Darmanin à Sarah Knafo" en écartant le RN, qualifiant sa ligne économique "d'extrême gauche".

Trump se moque de la France et de l’accent de Macron devant ses soldats

Lors d’un discours prononcé devant des troupes américaines à la base d’Al Udeid, au Qatar, le président américain a critiqué les commémorations du 8-Mai tenues en Europe, en particulier en France, et dénoncé l’absence d’hommage équivalent aux Etats-Unis. "On aime la France, d’accord. Mais je pense qu’on a fait un peu plus pour gagner la guerre que la France, non ?", a-t-il déclaré, déclenchant les rires de l’auditoire.

Donald Trump a ironisé sur le rôle de la France en rappelant : "Quand Hitler a fait son discours à la tour Eiffel, je dirais que ce n’était pas exactement idéal." Cette déclaration est historiquement fausse. Donald Trump s’est aussi lancé dans une imitation de l’accent d’Emmanuel Macron.

Donald Trump a poursuivi en affirmant que "la Russie célébrait, la France célébrait, tout le monde célébrait sauf nous. Et c’est nous qui avons gagné la guerre. Sans nous, ils ne gagnaient pas. On parlerait tous allemand. Peut-être un peu japonais aussi."

Ces propos n’ont pas manqué de faire réagir. Plusieurs historiens ont critiqué une vision jugée partiale de l’Histoire. Le ministère français des Affaires étrangères n’a pas encore commenté les déclarations du président des Etats-Unis.

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