Meurtre dans une mosquée du Gard
Attaque à la voiture-bélier à Vancouver, explosion dans le principal port d'Iran, funérailles du pape François, Israël frappe un fief du Hezbollah près de Beyrouth.
Meurtre dans une mosquée du Gard
Le suspect de l'assassinat d'un fidèle musulman, vendredi, dans une mosquée de La Grand-Combe était traqué par cinquante policiers et une vingtaine de gendarmes. “Il s'est rendu de lui-même” dans un commissariat de Pistoia, en Italie, dimanche vers 23 heures, a annoncé tôt lundi 28 avril à l'AFP le procureur d'Alès, Abdelkrim Grini.
Ce Français de 21 ans, né à Lyon, était inconnu de la police et de la justice. Sur une vidéo postée après les faits, le suspect se félicitait de son acte et insultait la religion de sa victime. Sur ces images, l'assaillant disait aussi son souhait de faire au moins deux autres victimes pour devenir un tueur en série.
À Grand-Combe, une marche blanche en souvenir de la victime, Aboubakar Cissé, un jeune Malien d'une vingtaine d'années, a rassemblée plus d'un millier de personnes dimanche après-midi, entre la mosquée Khadidja, où s'est déroulé le drame, et la mairie de cette petite commune de moins de 5 000 habitants au nord d'Alès.
Le suspect de l'attaque à la voiture-bélier à Vancouver inculpé de meurtre
Le suspect d'une attaque à la voiture-bélier qui a tué 11 personnes et fait des dizaines de blessés lors d'un festival de la communauté philippine de Vancouver, au Canada, a été inculpé de meurtre. “Le parquet de Colombie-Britannique a inculpé Kai-Ji Adam Lo”, le suspect âgé de 30 ans, “de huit chefs de meurtre”, a déclaré la police dans un communiqué, ajoutant que d'autres inculpations étaient attendues.
L'homme présenté comme un habitant de Vancouver, a agi délibérément et a des antécédents de troubles mentaux. Aucun motif n'a été confirmé pour cette attaque survenue samedi soir. La police a exclu la piste terroriste alors que le pays est en pleine campagne électorale. Le suspect a "un lourd passé d'interactions, avec la police et des soignants, liées à la santé mentale", a déclaré Steve Rai, un haut responsable de la police de Vancouver.
Explosion dans le principal port d'Iran
Les flammes continuent à ravager le principal port d'Iran au surlendemain d’une explosion dévastatrice et le bilan continue de grimper, avec au moins 40 morts et plus de 1 000 blessés, selon les derniers chiffres du Croissant-Rouge iranien. Une enquête pour établir les causes de la catastrophe a été ordonnée par le président Massoud Pezeshkian.
La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s'est produite samedi vers midi sur un quai du port Shahid Rajaï, où passent 85% des marchandises de l'Iran. Ce port est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d'Ormuz par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole, à environ un millier de kilomètres au sud de Téhéran.
L'explosion est probablement due à un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques, selon un communiqué des douanes. Des avions bombardiers d'eau et des hélicoptères sont mobilisés pour les opérations. Au sol, les pompiers ont déployé d'immenses lances à incendie.
Le ministère de la Santé a appelé les habitants à rester chez eux jusqu'à nouvel ordre et à utiliser des masques pour ceux qui doivent impérativement sortir. Un appel aux dons de sang a été lancé pour les blessés. Les autorités ont décrété un jour de deuil national en ce lundi.
Funérailles du pape François : un dernier adieu devant plus de 400 000 fidèles
Le pape François a été inhumé, samedi 26 avril, lors d'une cérémonie privée dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, après avoir été salué par plus de 400 000 fidèles le long de son cortège funèbre. Dans la matinée, il a été célébré lors d'une messe de funérailles grandiose sur la place Saint-Pierre.
Une cinquantaine de chefs d'État et une dizaine de monarques étaient présents aux obsèques. Parmi eux, le président français, Emmanuel Macron et son homologue américain, Donald Trump, qui ont tous deux profité de cette journée pour s’entretenir séparément avec leur homologue, Volodymyr Zelensky. Javier Milei, le président de l'Argentine, pays où le défunt pape était né, était aussi présent à Rome, ainsi que le Brésilien Lula ou encore le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
En revanche, le président russe, Vladimir Poutine, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, ne s'y est pas rendu, tout comme le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. La Russie était représentée par sa ministre de la Culture, Olga Lioubimova.
Israël frappe un fief du Hezbollah près de Beyrouth
Israël a frappé la banlieue sud de Beyrouth pour la troisième fois depuis le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après plus d'un an de guerre entre le Hezbollah et Israël. L'État hébreu dit avoir ciblé un entrepôt de “missiles de précision” du mouvement islamiste pro-iranien accusé de “violation flagrante” des dispositions de la trêve pour avoir stocké des armes sur ce site.
La frappe est intervenue après un appel de l'armée israélienne à évacuer de manière urgente le quartier de Hadath. L'armée israélienne mène régulièrement des attaques au Liban. Après la frappe, le président libanais, Joseph Aoun, a appelé les États-Unis et la France, garants de l'accord de cessez-le-feu, à “assumer leurs responsabilités et contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques”.