Les principales étapes de l'enquête dans l'affaire de la mort du petit Emile
Cessation des hostilités en mer Noire, violation de la souveraineté syrienne par Israël, procès du financement libyen de la campagne de Sarkozy, deuxième anniversaire de Sainte-Soline.
Les principales étapes de l'enquête dans l'affaire de la mort du petit Emile
8 juillet 2023 : Les grands-parents signalent aux forces de l'ordre en début de soirée la disparition d'Emile. Ils gardaient l'enfant à leur domicile, pour les vacances, dans le hameau du Haut Vernet dans le département des Alpes-de-Haute-Provence.
18 juillet 2023 : Le procureur de la République de Digne-les-Bains justifie son choix d'ouvrir une enquête préliminaire par la complexité de l'affaire. L'information judiciaire est confiée à deux juges d'instruction du tribunal judiciaire d'Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône.
30 mars 2024 : Une randonneuse découvre un crâne au milieu d'une zone boisée qui avait pourtant été quadrillée par les enquêteurs, et où passent de nombreux chasseurs et habitants. Cet endroit se situe à environ 1,7 km du hameau. Les analyses menées confirment que les ossements sont ceux d'Emile. Le procureur de la République annonce trois jours plus tard que des vêtements d'enfants ont été retrouvés non loin de là.
8 février 2025 : Les obsèques du petit Emile ont lieu à la basilique Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, dans le Var. “Le temps du silence doit laisser place à la vérité”, écrivent les grands-parents dans une lettre publique, disant ne plus pouvoir “vivre sans réponse”.
13 mars 2025 : Après avoir passé plusieurs heures dans le hameau, les enquêteurs repartent avec une jardinière de la chapelle du Haut Vernet d'environ un mètre de long afin qu'elle soit expertisée.
25 mars 2025 : Les grands-parents d’Emile et deux de leurs enfants sont placés en garde à vue pour “homicide volontaire” et “recel de cadavre”.
Kiev et Moscou acceptent de cesser les hostilités en mer Noire
La Russie et l'Ukraine se sont engagées, séparément, auprès des Etats-Unis, à cesser les hostilités en mer Noire. Chacun des deux pays a accepté d'assurer la sécurité de la navigation, de supprimer l'usage de la force et d'empêcher l'utilisation de navires commerciaux pour des objectifs militaires en mer Noire.
Kiev et Washington se sont mis d'accord pour impliquer des pays tiers dans la supervision d'une trêve. Le Kremlin a prévenu que cet accord ne pourra entrer en vigueur qu'après la levée des restrictions occidentales sur le commerce de céréales et d'engrais russes. La Russie peut compter sur l'appui de la Maison Blanche pour rétablir son accès au marché mondial pour les exportations, réduire les coûts d'assurance maritime et améliorer l'accès aux ports et aux systèmes de paiement.
Les Etats-Unis s'engagent par ailleurs, en ce qui concerne l'Ukraine, à soutenir les efforts en vue d'échanges de prisonniers, de la libération de civils et du retour d'enfants ukrainiens déplacés de force.
Moscou et Washington vont aussi élaborer des mesures pour permettre l'application de la trêve de trente jours dans les frappes sur les infrastructures énergétiques en Russie et en Ukraine, selon le Kremlin. Cette trêve de trente jours avait été annoncée le 18 mars par les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump mais jamais réellement appliquée, Kiev et Moscou s'accusant mutuellement de poursuivre les attaques.
La Syrie dénonce une violation flagrante de sa souveraineté par Israël
La Syrie a condamné comme une “violation flagrante” de sa souveraineté les bombardements meurtriers menés par Israël sur le sud de son territoire. L'armée israélienne a affirmé que “des terroristes avaient ouvert le feu en direction des positions de ses soldats depuis le sud de la Syrie” voisine. “Les soldats ont riposté et l'armée de l'air a frappé les terroristes”, a-t-elle ajouté.
Dans un communiqué, le ministère syrien des Affaires étrangères a “condamné l'agression israélienne continue contre le territoire syrien”, notamment “la dangereuse escalade” qui a tué six civils à l'ouest de la ville de Deraa.
Procès du financement libyen : le parquet charge Nicolas Sarkozy
Dès le début de ses réquisitions, le ministère public a dénoncé “des explications extravagantes” et “des contre-vérités flagrantes” pendant le procès des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy, qui se tient depuis le 6 janvier devant le tribunal correctionnel de Paris.
Dans cette affaire, Nicolas Sarkozy est soupçonné d'avoir noué fin 2005, avec l'aide de ses proches Brice Hortefeux et Claude Guéant, un pacte de corruption avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, afin qu'il soutienne financièrement sa campagne électorale pour la présidentielle de 2007.
L'ancien président âgé de 70 ans comparaît pour corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne et association de malfaiteurs. Si Quentin Dandoy, l’un des trois représentants du ministère public, insiste sur le rôle de Claude Guéant et Brice Hortefeux lors de leurs déplacements en Libye en octobre et en décembre 2005, c'est avant tout sur Nicolas Sarkozy qu'il se concentre. En conclusion de sa première journée de réquisitions, il déclare que “derrière l'image de l'homme public, du ministre d'Etat, du président de la République, se dessine au gré des enquêtes judiciaires la silhouette d'un homme porté par une ambition personnelle dévorante, prêt à sacrifier sur l'autel du pouvoir les valeurs essentielles telles que la probité, l'honnêteté et la droiture”.
Deux ans après Sainte-Soline, 400 personnes manifestent contre les mégabassines
Mardi 25 mars, le collectif Bassines Non Merci 86 a organisé une “méga boum contre les mégabassines” à Poitiers. La manifestation a rassemblé 400 personnes et s’est achevée devant la base militaire de Poitiers, tandis qu'un autre rassemblement était prévu à Melle, dans les Deux-Sèvres. Le même type de manifestation avait eu lieu l’an dernier à la même date.
En mars 2023, Sainte-Soline avait été le théâtre d'une manifestation contre un projet de mégabassine émaillée de violences entre manifestants et forces de l'ordre. En décembre 2024, la cour administrative d'appel de Bordeaux avait jugé illégales les autorisations délivrées à quatre réserves d'irrigation du Poitou, dont celle de Sainte-Soline. Elle a donc suspendu les mises en chantier et les futurs remplissages en eau des quatre ouvrages.