Le ministre des Finances israélien annonce la destruction de Gaza
La frontière entre l'Inde et le Pakistan s'embrase, conclave historique au Vatican, rencontre entre Mark Carney et Donald Trump, vers la fin du gaz russe en Europe.
Le ministre des Finances israélien annonce la destruction de Gaza
Le ministre israélien d'extrême droite Bezalel Smotrich a affirmé que la bande de "Gaza serait totalement détruite" à l'issue de l'offensive menée par l'Etat hébreu dans l'enclave palestinienne et que la population gazaouie, après avoir été déplacée vers le sud, commencerait à "partir en grand nombre vers des pays tiers".
La quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants de l'enclave ont déjà été déplacés, souvent à plusieurs reprises, depuis le début de la guerre. Ils sont par ailleurs soumis à un blocus hermétique imposé par Tel-Aviv qui provoque une grave crise humanitaire.
L'offensive à Gaza, entamée en réponse aux attaques du Hamas du 7-Octobre, a fait au moins 52 615 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
La frontière entre l'Inde et le Pakistan s'embrase
D'intenses tirs d'artillerie opposent l'Inde et le Pakistan le long de leur frontière contestée du Cachemire, quelques heures après des frappes indiennes menées sur le sol pakistanais en représailles à l’attentat meurtrier du 22 avril. Ces violents échanges ont tué au moins huit civils côté pakistanais, dont une fillette de 3 ans, et en ont blessé 35 autres.
Le village indien de Poonch est visé par de nombreux obus pakistanais. Au moins huit personnes y ont été tuées et 29 autres blessées lors de ces bombardements. De violentes explosions ont également été entendues autour de Srinagar, la principale ville de la partie indienne du Cachemire. Un photographe de l'AFP a par ailleurs observé les débris d'un aéronef portant des inscriptions en français dans un champ à Wuyan, non loin de Srinagar.
Deux semaines après l'attaque qui a fait 26 morts à Pahalgam, dans la partie indienne du Cachemire, l’Inde a tiré des missiles sur neuf sites abritant selon elle des "infrastructures terroristes" au Pakistan, qu'elle accuse d'être responsable de l'attentat. Islamabad a démenti toute implication dans cette attaque, la plus meurtrière visant des civils au Cachemire depuis plus de vingt ans.
Un conclave historique s'ouvre au Vatican
Jour J au Vatican. Plus de deux semaines après la mort de Jorge Bergoglio, les 133 cardinaux électeurs venant de 70 pays s'enferment dans la chapelle Sixtine pour un conclave historique suivi par quelque 1,4 milliard de catholiques.
Une messe solennelle dans la basilique Saint-Pierre, présidée par le doyen du collège cardinalice, l'Italien Giovanni Battista Re, précède une prière dans la chapelle Pauline. Commence ensuite l'entrée en procession des cardinaux dans la chapelle Sixtine. Les réseaux de télécommunications sont alors coupés entre les murs de la Cité du Vatican.
Un premier vote clôture la première journée et permet surtout de jauger les forces en présence car il est peu probable que la majorité des deux tiers, c'est-à-dire 89 voix, soit déjà atteinte. L'élection se poursuivra jeudi, avec deux tours prévus lors de la session du matin et deux autres l'après-midi.
Rencontre entre Mark Carney et Donald Trump
Pour leur premier face à face, la tension était palpable entre le président américain Donald Trump et le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney qui se sont entretenus à la Maison-Blanche.
Se référant aux menaces d'annexion répétées par son hôte du jour, Mark Carney a rappelé que son pays ne serait "jamais à vendre". Mais Donald Trump ne semble pas avoir renoncé à ce que le Canada devienne le 51e Etat américain.
Concernant les droits de douane, le nouveau Premier ministre canadien, ancien banquier central rompu à la gestion de crise, a déclaré que son "gouvernement va se battre pour décrocher le meilleur accord commercial". Donald Trump a toutefois répété qu'il ne reviendrait pas sur ses décisions, estimant que rien ne pourrait l'amener, même après discussion avec le Premier ministre canadien, à revenir en arrière.
Les deux pays sont actuellement liés par un accord de libre-échange conclu pendant le premier mandat de Donald Trump. Renégocier ce texte serait un processus long et peu compatible avec la volonté affichée du président américain de conclure rapidement de spectaculaires accords commerciaux.
La Commission européenne veut mettre fin aux importations de gaz russe
La Commission européenne a proposé de mettre définitivement un terme aux importations de gaz russe d'ici fin 2027. "Aujourd'hui, l'Union européenne envoie un message très clair à la Russie : plus jamais nous ne permettrons à la Russie d'utiliser l'énergie comme arme contre nous", a souligné le commissaire européen Dan Jorgensen, en présentant le plan au Parlement européen.
L'exécutif européen propose d'agir en deux temps : l'interdiction des nouveaux contrats et des contrats courts existants avec les entreprises russes fin 2025, puis l'extinction de l'ensemble des importations de gaz depuis la Russie deux ans plus tard. "Il est maintenant temps pour l'Europe de rompre complètement ses liens énergétiques" avec la Russie de Vladimir Poutine, a lancé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.
Cette feuille de route va maintenant être soumise aux Etats membres et aux eurodéputés sur fond de craintes d'une nouvelle flambée des prix de l'énergie.