Le cardinal américain Robert Francis Prevost devient le pape Léon XIV
La direction de la SNCF promet des négociations constructives, échec des négociations en Nouvelle-Calédonie, JLM porte plainte contre le président de la Licra, Donald Trump prône un cessez-le-feu.
Le cardinal américain Robert Francis Prevost devient le pape Léon XIV
L'Américain Robert Francis Prevost est devenu le premier pape américain de l'Histoire sous le nom de Léon XIV. À 69 ans, ce pasteur augustinien féru d'histoire chrétienne et de mathématiques a célébré, ce vendredi 10 mai à 11 heures, une messe privée avec les cardinaux dans la chapelle Sixtine retransmise par les médias du Vatican, au cours de laquelle il a prononcé sa première homélie en tant que souverain pontife.
Lors de sa première apparition devant une foule en liesse, Léon XIV s'est adressé aux plus de 1,4 milliard de catholiques : "Que la paix soit avec vous tous !", ont été ses premiers mots. Fidèles et touristes ont salué avec un tonnerre d'applaudissements son apparition sur le balcon de la basilique Saint-Pierre.
Du Liban à l'Espagne en passant par l'Italie, l'UE ou Israël, les réactions internationales se sont multipliées dès l'annonce de son élection. Donald Trump a félicité le nouveau pape, parlant d'un "grand honneur" pour les Etats-Unis tandis que le président français Emmanuel Macron a plaidé pour que le "nouveau pontificat soit porteur de paix et d'espérance".
Grève SNCF : la direction promet des négociations constructives
Dans un courrier adressé aux organisations syndicales, la direction de la SNCF promet des "négociations constructives", dans un contexte tendu, notamment autour des conditions de travail et de la réorganisation des plannings. Dans ce courrier, la SNCF partage notamment les dates des futures tables rondes prévues au sein du groupe pour aborder différentes thématiques. Elle rappelle également qu'il y a des réunions dont celle prévue en juin pour "préparer le plus sereinement possible la prochaine Négociation annuelle obligatoire sur les salaires de 2026".
La CGT-Cheminots, première organisation syndicale à la SNCF, a annoncé le lancement d'un nouvel appel à la grève, pour plusieurs catégories de personnel de l'entreprise ferroviaire, les 4, 5 et 11 juin, marquant ainsi son intention de poursuivre la mobilisation.
Statut de la Nouvelle-Calédonie : les négociations ont échoué
Un an après les violentes émeutes en Nouvelle-Calédonie, la situation semble plus que jamais figée dans l'archipel. Pourtant, depuis le début de l’année, le ministre des Outre-mer Manuel Valls s'est rendu à trois reprises sur place. Dernière séquence cette semaine avec trois jours de "conclave" entre indépendantistes et Loyalistes, sous l'égide de l'État, pour négocier le futur statut de l'archipel. "Nous devons constater, avec franchise, qu'aucun accord n'a été conclu", a lui-même reconnu Manuel Valls au cours d'une conférence de presse.
Deux projets étaient sur la table. D'un côté, celui porté par les Loyalistes, un projet fédéraliste de découpage des territoires avec une plus grande autonomie fiscale et économique des provinces. Un projet qui remettait en cause l’unité et l’indivisibilité de la Nouvelle-Calédonie selon Manuel Valls.
Le ministre des Outre-mer était plus favorable au deuxième projet, celui fondé sur "une souveraineté de la Nouvelle-Calédonie avec la France". Il prévoyait, entre autres, une double nationalité - française et calédonienne - et un transfert de compétences régaliennes inscrit dans la Constitution française. Ce projet, perçu comme une indépendance déguisée, ne satisfait pas les Loyalistes.
Cette absence d'accord pourrait avoir de graves conséquences car l'économie de l'archipel est à terre depuis les émeutes. La perspective des prochaines élections provinciales en novembre peut radicaliser les positions.
Jean-Luc Mélenchon porte plainte contre le président d'honneur de la Licra
Jean-Luc Mélenchon va porter plainte pour "injure publique" contre l'avocat Alain Jakubowicz, président d'honneur de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme, après que ce dernier a comparé le leader de La France insoumise avec Joseph Goebbels. L'avocat était interrogé sur le livre-enquête Le meute qui décrit les méthodes de fonctionnement de La France insoumise décrivant une formation totalement organisée autour de la personnalité de Jean-Luc Mélenchon.
"Ça raconte l'histoire d'un mouvement fasciste. Toutes proportions gardées, je vois un parallèle - je sais que je vais me faire rentrer dedans, mais ce n'est pas grave - entre Mélenchon et Goebbels", a déclaré Alain Jakubowicz, invité de l'émission d'Apolline de Malherbe sur BFMTV.
"BFMTV déplore les propos tenus ce matin sur son antenne par Alain Jakubowicz. La liberté d'expression ne justifie pas l'outrance et la diffamation", a réagi la direction de la chaîne sur X. La société des journalistes de l'antenne a également condamné "fermement ces propos", estimant que "rien ne justifie un tel rapprochement avec une figure du nazisme".
Donald Trump appelle à un cessez-le-feu de 30 jours entre Kiev et Moscou
Donald Trump a appelé à un "cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours" en Ukraine. La Russie comme l'Ukraine "devront rendre des comptes" et "si le cessez-le-feu n'est pas respecté, les Etats-Unis et leurs partenaires imposeront d'autres sanctions", a menacé le président américain. Il a jugé qu'un cessez-le-feu devrait déboucher sur une "paix durable" et promet de "rester engagé" dans les discussions en ce sens.
Ces déclarations interviennent alors que Vladimir Poutine a ordonné une trêve de trois jours à l'occasion de la commémoration des 80 ans de la victoire sur l'Allemagne nazie. Officiellement, cette trêve est entrée en vigueur dans la nuit de mercredi à jeudi. Mais, l'Ukraine a accusé la Russie de mener des attaques sur toute la ligne de front. De son côté, l'armée russe a assuré respecter strictement le cessez-le-feu et ne mener aucune frappe d'aviation, de missile, d'artillerie ou de drone.
Kiev plaide pour un arrêt global et sans conditions des hostilités pour 30 jours avant toute négociation directe avec Moscou sur la fin de la guerre. La Russie rejette cette proposition et demande à l'inverse des engagements concrets sur ses demandes avant d'accepter un arrêt général des affrontements.