La présidente moldave pro-européenne Maia Sandu reconduite à la tête du pays
En Iran, Amnesty International réclame la libération d'une étudiante, campagne US, colère des sinistrés espagnols
La présidente moldave pro-européenne Maia Sandu reconduite à la tête du pays
Deux semaines après la victoire du « oui » au référendum sur l'Union européenne, la Moldavie a reconduit la présidente Maia Sandu, à l'issue d'une élection tendue sur fond de soupçons d'ingérences russes.
La candidate de 52 ans a recueilli 54,9% des voix, contre 45% pour Alexandr Stoianoglo, ex-procureur de 57 ans soutenu par les socialistes prorusses, selon les résultats quasi-définitifs publiés par la Commission électorale.
Bruxelles a réagi très vite par la voix de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se disant « heureuse de continuer à travailler » avec Maia Sandu pour un « avenir européen ». Sur X, pour Emmanuel Macron, « la démocratie a triomphé de toutes les interférences et de toutes les manœuvres ».
En Iran, Amnesty International réclame la libération d'une étudiante
Amnesty International réclame la libération d’Ahoo Daryaei, une étudiante arrêtée en Iran pour « avoir enlevé ses vêtements en signe de protestation contre l'application abusive du port obligatoire du voile », sur le campus de l'université islamique Azad de Téhéran.
« Les allégations de coups et de violences sexuelles à son encontre lors de son arrestation doivent faire l'objet d'enquêtes indépendantes et impartiales », écrit Amnesty Iran sur X, affirmant que « les autorités doivent la protéger de la torture et des autres mauvais traitements ».
En Iran, la loi impose le port du voile aux femmes, qui risquent 10 ans de prison si elles enfreignent ce strict code vestimentaire. En novembre 2022, la mort de Mahsa Amini, une jeune Kurde iranienne arrêtée par la police des mœurs pour non-respect du code vestimentaire, avait provoqué un vaste mouvement de contestation dans le pays. Plusieurs centaines de personnes étaient mortes.
La colère des sinistrés des inondations meurtrières espagnoles face au couple royal
Le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, ainsi que le Premier ministre Pedro Sánchez, ont été contraints par une foule en colère et menaçante d’écourter leur visite dans la région sud-est du pays dévastée par les inondations. « Assassins ! Assassins ! », a hurlé la foule à l’arrivée du cortège royal, surtout à l’encontre de Messieurs Sánchez et Mazón.
Au milieu d’une tension extrême, qui a nécessité l’intervention de la police montée pour faire reculer les protestataires les plus violents, le roi Felipe VI et la reine Letizia ont même reçu de la boue sur le visage et sur leurs vêtements, un épisode sans doute sans précédent dans l’histoire de la monarchie espagnole. Visiblement très émus mais impassibles, ils sont malgré tout restés environ une heure pour parler aux résidents et essayer de calmer leur colère avant de repartir. Leur visite dans une autre localité a ensuite été annulée.
Une campagne présidentielle américaine inédite
La campagne électorale américaine touche à sa fin, et les Américains sauront dans moins de 48 heures qui de la démocrate Kamala Harris ou du républicain Donald Trump sera le prochain président des États-Unis. Le cycle électoral a commencé de manière calme, entre le président sortant Joe Biden qui n’enthousiasmait pas les foules et le retour de l’ex-président Donald Trump qui n’avait pas trouvé d’adversaire à sa taille dans le parti républicain.
Tout a basculé le jour du débat entre les deux hommes sur CNN fin juin. Attaqué depuis des mois sur sa santé par ses opposants, le président en exercice de 81 ans apparaît extrêmement affaibli face à son rival. C’est alors le début d’une campagne extraordinaire par ses rebondissements, avec deux tentatives d’assassinat contre Donald Trump, le retrait de Joe Biden au profit de sa vice-présidente Kamala Harris, et un débat télévisé au cours duquel Trump a perdu pied face à la démocrate.
Aujourd’hui, impossible de savoir qui va l’emporter, mais voir Trump d’ores et déjà crier à la tricherie promet une période post-électorale tout aussi agitée, quel que soit le résultat.
Air France suspend le survol de la zone de la mer Rouge après le signalement d’un objet lumineux
« Suite à la suspicion d'observation par un équipage d'un objet lumineux à haute altitude dans la zone du Soudan », la compagnie aérienne Air France suspend « jusqu'à nouvel ordre le survol de la zone de la mer Rouge », qui s'étend de l'est de l'Afrique jusqu'à la péninsule arabique. Certaines rumeurs évoquent un missile tiré depuis le Soudan.
Selon la chaîne LCI, début octobre, un avion d'Air France se trouvait au-dessus de l'Irak quand l'Iran a tiré ses premiers missiles en direction d'Israël. Contactée par franceinfo, la compagnie aérienne avait confirmé que « ce vol, reliant Paris Charles-de-Gaulle à Dubaï, survolait le sud de l'Irak quand l'attaque iranienne a débuté ».
L’interview du jour
Camille Adam, réalisateur de “Au nom de l’Europe”