La justice se prononce sur la légalité de l'autoroute A69
Les produits distributeurs ont plus augmenté que les autres, remise en cause des accords d'Alger, pas d'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN pour Trump, 4 corps d'otages israéliens remis par le Hamas.
Chantier de l'A69 : la justice se prononce sur la légalité de l'autoroute
Après moult rebondissements, le tribunal administratif de Toulouse doit trancher sur la légalité du chantier de l'autoroute en construction entre Castres (Tarn) et Toulouse (Haute-Garonne). Entre le dépôt par les associations environnementales opposées à l'infrastructure d'une première demande de suspension en mars 2023, puis du recours sur le fond en juin 2023, et la décision de la justice administrative, près de deux ans se sont écoulés. Et l'entreprise NGE, mandatée par le concessionnaire Atosca, a progressé sur ce chantier de 53 km.
L'offensive judiciaire a démarré dès les premiers jours du chantier de l'A69. France nature environnement saisissait le juge des référés du tribunal administratif de Toulouse pour demander l'arrêt d’une opération d’abattages d’arbres, une tentative infructueuse qui échouera à nouveau un mois plus tard devant le Conseil d'Etat.
Le 19 juin de la même année, 14 organisations déposent un recours au fond devant le tribunal administratif de Toulouse, estimant “insuffisante” l’étude d'impact préalable et estimant que l'autoroute ne répond pas à “une raison impérative d’intérêt public majeur”.
Pour les pro-A69, l'infrastructure vise à “désenclaver” la zone rurale qui entoure l'agglomération de Castres. L'autoroute se prévaut de cette “raison impérative d’intérêt public majeur”, qualification qui permet de contrevenir exceptionnellement au Code de l’environnement. Si cette raison impérative tombe, le projet tombe avec.
Les opposants font ainsi valoir que les avantages supposés d'une telle liaison autoroutière, construite en partie en parallèle de la route nationale gratuite, sont insuffisants au regard les dommages générés sur l'environnement. Une appréciation partagée par la rapporteure publique, Mona Rousseau.
Jusqu’ici, les demandes des différents collectifs ont été systématiquement retoquées par le juge des référés du tribunal administratif de Toulouse.
Les prix des produits des distributeurs ont davantage augmenté que ceux des grandes marques
Le magazine 60 Millions de consommateurs a enquêté sur les marques de distributeurs qui composent 45,7% du volume des produits alimentaires achetés.
Selon 60 Millions de consommateurs, depuis décembre 2021, les prix des marques de distributeurs ont davantage augmenté que ceux des grandes marques. Même si ces produits restent en moyenne de “30 à 35% moins chers par rapport aux produits équivalents des grandes marques”, leurs prix ont augmenté de 20% contre 14% chez les grandes marques.
Le magazine s'est aussi intéressé à la qualité nutritionnelle des produits et la part de ceux affichant un Nutri-Score D ou E est majoritaire chez les marques de distributeurs. Sur ce critère, le plus mauvais élève est Lidl avec la moitié (51%) de ses produits alimentaires notés D ou E, suivi par E.Leclerc (46%) et Intermarché (45%). Les notes A et B concernent au mieux 35% des produits des marques de distributeurs, avec Auchan comme meilleur élève.
François Bayrou menace de remettre en cause les accords de 1968 avec l'Algérie
Sur fond de tensions croissantes avec Alger, François Bayrou a réuni un comité interministériel sur l'immigration. À l'issue de cette rencontre à Matignon, le Premier ministre a annoncé que la France allait demander à Alger “que soit réexaminée la totalité des accords et la manière dont ils sont exécutés” dans un délai d’un mois à un mois et demi.
Durant ce réexamen, une liste d’urgence de personnes devant retourner dans leur pays car considérées comme particulièrement sensibles, va être soumise à l’Algérie. “S'il n'y avait pas de réponse au bout du chemin, il n'y a pas de doute que c'est la dénonciation des accords qui serait la seule issue possible”, a prévenu le Premier ministre.
Annoncé fin janvier puis reporté, ce comité interministériel s'est tenu après l'attaque survenue à Mulhouse, dans laquelle un Algérien de 37 ans, en situation irrégulière et sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français, est accusé d'avoir tué à l'arme blanche une personne et d'en avoir blessé sept autres. Pour le chef du gouvernement, “les victimes que nous avons connues à Mulhouse ce week-end sont les victimes directes du refus d'application de ces accords” de 1968 entre les deux pays.
Pour Donald Trump, Kiev peut oublier une adhésion à l'Otan
Donald Trump a déclaré que l'Ukraine pouvait oublier une adhésion à l'Otan, une demande de Kiev à laquelle s'oppose la Russie. Selon lui, cette question “a probablement été la raison du début de toute cette affaire”, à savoir l'invasion russe de l'Ukraine.
Cette déclaration intervient alors que Volodymyr Zelensky est attendu à Washington afin de signer un accord sur l’exploitation des richesses minières de son pays, accord qui permettrait aux États-Unis de récupérer le montant de l’aide apportée à l’Ukraine en ces trois années de conflit.
Le président américain, tout en bouleversant la relation avec les Européens, a procédé en deux semaines à un revirement total de la position de son pays sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine, allant jusqu'à qualifier Volodymyr Zelensky de “dictateur”. De son côté, Volodymyr Zelensky tente de jouer l'apaisement, tant le soutien de Washington est crucial pour Kiev.
Les corps de quatre otages israéliens ont été remis par le Hamas à la Croix-Rouge
Israël dit avoir réceptionné les cercueils de quatre otages morts à Gaza dont les corps étaient jusque-là retenus par le Hamas. Suite au processus d'identification, les médias israéliens ont confirmé que les quatre otages sont le Franco-israélien Ohad Yahalomi, Tsachi Idan, Shlomo Mansour et Itzik Elgarat, confirmant les identités publiées plus tôt par le Hamas.
La restitution de ces dépouilles a été suivie par le transfert de prisonniers palestiniens vers la Cisjordanie occupée. Israël avait promis de libérer un nouveau groupe de plus de 600 prisonniers, dans le cadre de l'accord de trêve à Gaza qui expire samedi.
Il s'agit du dernier échange prévu dans le cadre de la première phase de la trêve négociée via la médiation du Qatar, Egypte, Etats-Unis. Le bureau du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avait exigé que la remise se fasse “sans cérémonies du Hamas”, contrairement aux précédents échanges.