La FNSEA appelle à la mobilisation nationale à partir de lundi
Michel Barnier utilisera probablement le 49.3 pour le vote du budget, Les départements dirigés par la droite et le centre menacent de suspendre le versement du RSA
La FNSEA appelle à la mobilisation nationale à partir de lundi
Le principal syndicat agricole appelle à la mobilisation dans tous les départements afin d’« interpeller les pouvoirs publics » sur le risque de « conséquences dramatiques » en cas d'entrée en vigueur du traité négocié par l'UE et des pays d'Amérique du Sud. La FNSEA a précisé ne pas vouloir bloquer d'autoroutes à ce stade, expliquant n’être « pas là pour ennuyer les Français ». Le mouvement envisagé est prévu pour une durée de « quelques jours ».
La FNSEA avait déjà évoqué la reprise d'actions à partir de la mi-novembre et ces actions nationales conjointes sont annoncées moins d'un an après un mouvement d'ampleur historique.
Pour sa part, la Coordination rurale, deuxième syndicat agricole du pays, promet « une révolte agricole » à compter du 19 novembre, avec un « blocage du fret alimentaire ». Quant à la Confédération paysanne, elle prévoit des actions contre les « accords de libre-échange » ou « l'accaparement du foncier par les énergéticiens ».
Michel Barnier utilisera probablement le 49.3 pour le vote du budget
Dans un entretien accordé à Ouest-France, le Premier ministre Michel Barnier a confié qu'il engagerait probablement la responsabilité de son gouvernement sur le budget en utilisant l'article 49.3 de la Constitution, permettant au texte d’être adopté sans vote.
Après avoir été profondément modifié par la gauche, le volet « recettes » du projet de budget pour 2025 a été rétoqué mercredi à l’Assemblée nationale. Cela ayant entraîné le rejet de l'ensemble du texte au Palais-Bourbon, le budget va désormais être examiné au Sénat, où la droite est majoritaire.
À l’évocation d’une possible motion de censure en cas d’utilisation du 49.3, Michel Barnier, confiant, estime que « les Français ne souhaitent pas le renversement du gouvernement ».
Le Premier ministre promet aussi d’aider, par de significatifs ajustements, les collectivités à pouvoir réaliser les économies demandées. Il assure par ailleurs qu'il n’y aura pas de retour de la taxe d’habitation ni de nouveaux impôts locaux et se montre « très réservé » sur l'idée de supprimer un jour férié pour remplir les caisses de la Sécurité sociale.
Donald Trump nomme Robert F. Kennedy Junior au poste de ministre de la Santé
Après avoir déclaré sur son réseau social Truth Social que « pendant trop longtemps, les Américains ont été écrasés par l'industrie alimentaire et les laboratoires pharmaceutiques qui se sont livrés à la tromperie et à la désinformation en matière de santé publique », Donald Trump a nommé Robert F. Kennedy Junior au poste de ministre de la Santé.
Selon le futur président américain, les agences nationales de santé vont « renouer avec les traditions d'excellence de la recherche scientifique » et « redevenir un modèle de transparence » afin de « mettre fin à l'épidémie de maladies chroniques et rendre sa grandeur et sa santé à l’Amérique ». Cette nomination doit encore être confirmée par le Sénat, qui sera à majorité républicaine.
RFK Jr., 70 ans, neveu du président américain John Fitzgerald Kennedy, n'a pas de formation scientifique. Cet ancien avocat du droit à l’environnement s'était présenté à la présidentielle en tant que candidat indépendant avant de rejoindre la campagne du milliardaire républicain.
Les départements dirigés par la droite et le centre menacent de suspendre le versement du RSA
Si le gouvernement ne revient pas sur les ponctions budgétaires prévues en 2025, les départements dirigés par la droite et le centre ont l’intention de suspendre le versement du revenu de solidarité active (RSA) au 1er janvier 2025 et d'arrêter de prendre en charge les nouveaux mineurs non accompagnés (MNA). Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit un effort de 5 milliards d'euros pour les collectivités.
C’est Nicolas Lacroix (LR), président du groupe des départements de la droite, du centre et des indépendants au sein de l'association Départements de France, réunie en congrès à Angers, qui a fait cette annonce lors d'un point presse.
Nicolas Lacroix envisage également « d'attaquer l’Etat » en justice à chaque fois qu'il prendra une décision « qui impacte les finances des départements sans leur accord ».
Plusieurs présidents de départements dirigés par la gauche envisagent des mobilisations. Les départements font face à une explosion de leurs dépenses sociales en matière de protection de l'enfance, d'aide aux personnes âgées dépendantes et aux personnes porteuses de handicap et assistent dans le même temps à la baisse de leurs recettes.
France-Israël au Stade de France : le bilan de la soirée
Il y avait 16 611 spectateurs présents hier soir au Stade de France pour le match France-Israël, soit la plus faible affluence enregistrée en ce lieu. C’est la tribune d’honneur qui était la plus densément remplie, accueillant Emmanuel Macron en compagnie de Michel Barnier. Deux autres anciens présidents de la République étaient également présents : François Hollande et Nicolas Sarkozy.
Le dispositif drastique mis en place pour éviter tout débordement n’a pas été suffisant pour éviter de premières échauffourées. En effet, des bagarres ont éclaté dans le virage nord, juste au-dessus du groupe des supporters français. Une cinquantaine de personnes seraient impliquées. Des témoins ont assuré avoir vu des personnes cagoulées courir en direction de supporters français qui les auraient provoquées. Les CRS ont dû intervenir pour mettre en place un cordon de sécurité.
L’émission du jour sur Sud Radio
Avec Jérôme Blanchet-Gravel, journaliste et essayiste québécois, rédacteur en chef du Libre Média, Gérald Pandelon, auteur de "La France des Caïds" éd. Max Milo, François Asselineau, président fondateur de l’UPR