La contre-proposition de Vladimir Poutine après le sommet à Kiev
Le projet de loi sur la fin de vie arrive à l'AN, un pacte de lutte contre les déserts médicaux, libération d'un otage par le Hamas, fusillade au centre-ville de Fort-de-France.
La contre-proposition de Vladimir Poutine après le sommet à Kiev
Le président russe, Vladimir Poutine, s’est exprimé dans la nuit du 10 au 11 mai, en réaction à la proposition américano-européenne d’un cessez-le-feu sans toutefois répondre directement à toute notion d’ultimatum. Le chef de file du Kremlin invite l’Ukraine à une reprise des négociations directes, ce qui peut constituer un tournant décisif dans le conflit.
“Nous proposons de les démarrer sans délai, jeudi prochain, le 15 mai à Istanbul. La Russie est prête à négocier mais sans condition préalable”, a déclaré Vladimir Poutine. Cela signifie plus clairement sans cessez-le-feu. Or, le cessez-le-feu est une exigence importante de Volodymyr Zelensky qui, en réponse à Vladimir Poutine, a écrit sur le réseau social X : “J’attendrai Poutine en Turquie jeudi personnellement et j’espère que cette fois, les Russes ne chercheront pas d’excuses”.
Le projet de loi sur la fin de vie arrive à l'Assemblée nationale
Un an après avoir été interrompu par la dissolution, le débat sur la fin de vie fait son retour dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, avec l'examen de deux propositions de loi sur les soins palliatifs et sur l'aide à mourir.
Ces textes, inspirés du projet de loi du gouvernement brièvement débattu au printemps 2024, feront l'objet d'une discussion commune durant laquelle des députés de tous bords pourront exposer leurs divergences sur la légalisation du suicide assisté et de l'euthanasie.
Un sujet si sensible que, le jour du scrutin, prévu le 27 mai, les différents groupes politiques ne donneront aucune consigne de vote à leurs élus, appelés à se positionner en leur âme et conscience.
Un pacte de lutte contre les déserts médicaux
Le gouvernement a fait le choix d'inciter fortement les médecins à s'installer dans les zones les moins pourvues plutôt que de les y obliger. Cela se traduit, concrètement, par l'instauration d'une mission de solidarité obligatoire pour les médecins qui devront effectuer un ou deux jours par mois de consultations dans un désert médical s’ils sont situés à proximité de zones en tension. Le plan prévoit aussi la création d'un nouveau statut de praticien territorial de médecine ambulatoire pour les jeunes en début de carrière.
L'accès aux études de médecine dans les territoires ruraux sera par ailleurs développée grâce à l’ouverture d’une première année d'accès aux études de santé dans chaque département et le déploiement des options santé dans les lycées. Le Premier ministre souhaite aussi rendre obligatoires des stages en dehors des grandes villes et des CHU, dès la rentrée 2026.
Le gouvernement veut également réduire les tâches administratives et laisser davantage de temps pour les consultations. Ainsi, 15 000 assistants médicaux seront recrutés d'ici 2028. Les pharmaciens et infirmiers pourront également prendre en charge des soins du quotidien.
Le Hamas annonce qu'il va libérer l'otage israélo-américain Edan Alexander
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé son intention de libérer l'otage israélo-américain Edan Alexander, après avoir confirmé des négociations directes avec les Etats-Unis à Doha au Qatar. La date de cette possible libération n'a toutefois pas été communiquée.
Edan Alexander, le seul otage vivant ayant la nationalité américaine encore retenu à Gaza, a été enlevé alors qu'il servait dans une unité d'élite dans le sud d'Israël, lors de l'attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le Hamas. Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a salué une “nouvelle monumentale”.
Réagissant à la déclaration du Hamas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé qu'il poursuivrait la guerre à Gaza et que la libération d'Edan Alexander ne justifiait ni un cessez-le-feu, ni la libération de prisonniers palestiniens.
Fusillade au centre-ville de Fort-de-France
Un drame d’une rare violence a secoué le chef-lieu de la Martinique. Ce dimanche 11 mai, vers 7h du matin, des tirs nourris ont retenti en plein centre-ville, non loin d’un fast-food. Trois hommes d’une trentaine d’années ont été abattus alors qu’ils sortaient d’un établissement de nuit situé à proximité du lieu où les corps ont été découverts. Les victimes s’appelaient Dimitri, Jonathan et Jimmy.
Elles auraient été attendues par un ou plusieurs individus, puis une altercation aurait éclaté. Faute de parvenir à un accord, la situation aurait dégénéré. L’auteur ou les auteurs présumés auraient ouvert le feu ou seraient revenus armés. Les versions divergent mais les témoins parlent d’une ou plusieurs rafales tirées à bout portant.
Les secours, arrivés rapidement sur les lieux, n’ont pas pu les ranimer. L’un des garçons aurait été la cible d’un règlement de compte lié au vol d’une somme d'argent dans un camping. Les deux autres seraient des victimes collatérales de cette affaire.
Sur le lieu du drame, les forces de l’ordre ont découvert une scène de crime avec plus d’une soixantaine de douilles jonchant le sol. Les enquêteurs indiquent que trois armes différentes auraient abattu les victimes. Les tireurs auraient pris la fuite sur un deux-roues. D’autres témoins évoquent un complice à bord d’un véhicule. Les images des caméras de vidéosurveillance du quartier seront déterminantes pour identifier les auteurs de cette fusillade meurtrière.