Israël continuera de combattre jusqu'à la libération du dernier otage
Évacuation de la Gaîté lyrique, retour sur Terre des astronautes de l'ISS, les diplomates algériens soumis à un visa pour venir en France, rapport d'inspection de Bétharram dans 15 jours.
Israël continuera de combattre jusqu’à la libération du dernier otage
Israël continuera de combattre dans la bande de Gaza “tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux”, a déclaré le ministre de la Défense Israël Katz, quelques heures après le déclenchement de frappes aériennes massives sur ce territoire palestinien. Il s'agit d'une attaque d'une ampleur inédite depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, le 19 janvier. Dans son dernier bilan, le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé qu'au moins 330 personnes sont mortes.
Dans un communiqué, le Hamas écrit que le Premier ministre israélien “et son gouvernement extrémiste ont décidé de torpiller l'accord de cessez-le-feu, exposant les prisonniers à Gaza à un sort incertain” et appelle le Conseil de sécurité de l'ONU à se réunir en urgence pour adopter une résolution visant à contraindre Israël à “cesser l'agression” et à retirer ses troupes de toute la bande de Gaza.
Israël a consulté la présidence américaine avant de lancer des frappes sur la bande de Gaza, a affirmé la Maison Blanche.
Évacuation de la Gaîté lyrique par les forces de l'ordre
Les forces de l'ordre sont intervenues à la Gaîté lyrique à Paris, mardi 18 mars dans la matinée, pour évacuer cette salle de spectacle occupée depuis plus de trois mois par des centaines de jeunes migrants. Peu avant 6 heures, des policiers et des gendarmes ont forcé les cordons formés devant le théâtre par des militants soutenant l'occupation, dans un climat tendu. Ils sont ensuite entrés à l'intérieur du lieu culturel vers 6h15.
Le préfet de police Laurent Nuñez avait pris lundi un arrêté exigeant l'évacuation rapide de ce lieu occupé depuis le 10 décembre par des centaines de migrants, qui demandent à être hébergés et affirment être des mineurs devant être reconnus comme tels. Il a invoqué un “trouble à l'ordre public” pour justifier l'évacuation et promis que des solutions d'hébergement seront proposées aux jeunes migrants, ainsi qu'un examen de leur situation administrative.
Les astronautes bloqués depuis neuf mois ont quitté l'ISS pour rejoindre la Terre
Selon des images diffusées en direct par la Nasa, après neuf mois en orbite, les deux astronautes américains coincés à bord de la Station spatiale internationale depuis le 6 juin, ont quitté le laboratoire orbital.
La capsule Crew Dragon de l'entreprise Space X s'est détachée de l'ISS à 5h05 GMT (6h05 heure de Paris), emportant avec elle Butch Wilmore et Suni Williams, ainsi qu’un autre américain et un cosmonaute russe. Ils doivent amerrir au large de la Floride mardi vers 22 heures GMT (23 heures à Paris). L'appareil sera ralenti dans sa descente par de puissants parachutes-freins, puis récupéré par un navire.
Initialement partis pour une mission de huit jours, Butch Wilmore et Suni Williams ont vu leur séjour s'éterniser en raison de défaillances détectées sur le vaisseau Starliner de Boeing qui les avait acheminés.
Suspension de l'accord permettant aux diplomates algériens de venir en France sans visa
Après que l'Algérie a refusé la liste de noms d'une soixantaine d'Algériens à expulser que la France lui a soumise il y a quelques jours, le ministre de l'Intérieur français annonce déclencher “la riposte graduée, comme le comité interministériel, présidé par le Premier ministre, l'a décidé”.
Cela signifie la “suspension des accords de 2007 pour l'exemption de visa aux détenteurs de passeports diplomatiques”. Concernant la menace d'un possible départ du gouvernement si celui-ci renonçait au rapport de force avec l'Algérie, l'entourage du ministre précise “qu'il ne démissionnera pas, si les décisions prises sont respectées”.
Le rapport d'inspection de Bétharram sera remis d'ici une quinzaine de jours
Le rapport d’inspection de Notre-Dame de Bétharram sera remis d'ici une quinzaine de jours, a assuré la rectrice de l'Académie de Bordeaux, lors d'une conférence de presse.
Cette inspection porte sur le “fonctionnement actuel de l'établissement”, a précisé la rectrice, les anciens élèves qui ont témoigné de violences ne seront pas entendus. Le contrôle est effectué par une délégation de “sept inspecteurs du premier et du second degré, accompagnés en appui par une conseillère technique des services sociaux”, précise Anne Bisagni-Faure.
C'est la première fois que l'établissement est soumis à une inspection depuis 30 ans, depuis que François Bayrou, alors ministre de l'Éducation et actuel Premier ministre, avait demandé un rapport après le signalement d'une gifle infligée à un élève par un enseignant.
La revue de presse du jour (désolé pour les coupures de son et d’images, la france et la couverture internet, c’est délicat…)