Israël attaque les installations militaires syriennes
Suspension des demandes d'asile d'exilés syriens par plusieurs pays européens, réunion des partis sans le RN et LFI à l’Élysée, scission de Vivendi, restauration de la Bonne-Mère
Attaques massives d’Israël contre les installations militaires en Syrie
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, l'armée israélienne a “détruit les principaux sites militaires en Syrie” en menant environ 250 frappes contre le pays depuis la chute du président Bachar al-Assad. Israël a entre autres bombardé des aéroports, des radars, des dépôts d'armes et de munitions et des centres de recherche militaires dans plusieurs régions.
Emmanuel Macron et Olaf Scholz se disent prêts à “coopérer avec les nouveaux dirigeants sur la base des droits de l'homme fondamentaux et de la protection des minorités ethniques et religieuses”. Les États-Unis souhaitent éviter une “fragmentation” de la Syrie et sont déterminés à ne pas laisser le groupe État islamique se reconstituer ou créer des sanctuaires en Syrie.
Tout en préparant leur prise formelle du pouvoir, les rebelles islamistes qui ont renversé le président syrien Bachar al-Assad ont promis de châtier les responsables de l'ancien régime.
Des pays européens suspendent l'examen des demandes d'asile d'exilés syriens
Suite à la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie, plusieurs pays européens ont annoncé la suspension de l'examen des demandes d'asile d'exilés syriens. Le ministère de l'Intérieur français a, quant à lui, déclaré travailler sur “une suspension des dossiers d'asile en cours provenant de Syrie”.
En Allemagne, pays de l'UE accueillant la plus importante diaspora syrienne, l'Office fédéral de l'immigration et des réfugiés a “décrété un gel des décisions pour les procédures d'asile actuellement encore en cours”.
Le ministère britannique de l'Intérieur a également annoncé avoir “mis sur pause temporairement” l'examen des demandes d'asile de syriens au Royaume-Uni. La Suisse a fait de même. Les autorités autrichiennes ont elle aussi annoncé suspendre les demandes d'asile d'exilés syriens et préparer “un programme d'expulsion”. Près de 100 000 Syriens vivent en Autriche et environ 7 000 d'entre eux sont concernés par cette décision.
La Suède, le Danemark et la Norvège suspendent également l'examen des demandes d'asile syriennes. Les autorités vont aussi suspendre les expulsions, en attendant que la situation politique s'éclaircisse en Syrie. Au Danemark, la commission de recours des réfugiés a en outre “décidé de reporter la date limite de départ pour les personnes en mesure d'être expulsées vers la Syrie”. À l'été 2020, le pays est devenu le premier État de l'Union européenne à réexaminer des centaines de dossiers de réfugiés syriens, au motif que “la situation actuelle à Damas n'est plus de nature à justifier un permis de séjour ou son extension”.
Réunion de tous les partis à l’Élysée à l’exception du RN et de LFI
Les cadres politiques, hors RN et LFI, ont été invités cet après-midi à l’Élysée par Emmanuel Macron dans le but de définir une méthode pour nommer un Premier ministre et éviter une censure.
Dans un courrier adressé au Président de la République, le Parti Socialiste a déclaré qu’il défendrait “la nomination d’un Premier ministre de gauche, légitime” et qu’il ne participerait ni “à un gouvernement qui serait dirigé par un Premier ministre de droite, ni à un gouvernement technique”.
Pour les Écologistes, pas question de participer “à un gouvernement d'intérêt général avec LR ou des macronistes”. Depuis un meeting en Bretagne, Jean-Luc Mélenchon a prédit que les tractations n'aboutiraient pas. Laurent Wauquiez, chef des députés Droite républicaine, a assuré à ses troupes que la réunion de mardi ne pourrait qu'être une occasion de parler de “la méthode pour obtenir une non-censure et en aucun cas d'une participation à un gouvernement ou sur un programme”.
Pendant ce temps, les noms de Premiers ministres potentiels continuent de s’empiler. Le président du MoDem, François Bayrou, l'ancien chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian ou l'actuel ministre des Armées démissionnaire, Sébastien Lecornu... Aucun ne fait l'unanimité. Tout reste hypothétique.
Scission du géant français des médias Vivendi
Les actionnaires de Vivendi ont approuvé le projet de scission en quatre entités du groupe, toujours sous le contrôle de Vincent Bolloré. Les trois résolutions, mises aux voix en assemblée générale, ont été validées chacune à plus de 97,5%.
Cette étape était nécessaire avant la nouvelle cotation des entités : Canal+ à la Bourse de Londres, Havas à Amsterdam et Louis Hachette Group à Paris. Le cours en Bourse de Vivendi, valorisé à plus de 9 milliards d'euros, “ne reflétait pas la véritable valeur de ses actifs” a rappelé Yannick Bolloré, fils de Vincent Bolloré et président du conseil de surveillance de Vivendi.
Depuis la scission d’avec Universal Music Group en 2021, Vivendi dit subir une décote de conglomérat. Autrement dit, le tout vaut moins que la somme des parties. Cela constituait “un handicap pour nous actionnaires et pour le développement de nos activités”, a ajouté le fils de Vincent Bolloré. La scission fait bondir certains petits actionnaires, très minoritaires, qui craignent d'y perdre et de voir Vincent Bolloré renforcer son contrôle.
Le chantier de Notre-Dame de la Garde à Marseille débutera en février
Le chantier de Notre-Dame de la Garde à Marseille débutera en février. Plus d'un million d'euros - sur les 2,8 millions nécessaires - ont été récoltés, permettant au diocèse de Marseille d'annoncer le lancement de ce chantier historique.
Les travaux doivent durer jusqu'au mois de décembre 2025. La restauration prévoit non seulement de refaire la dorure de la statue de la Bonne Mère, qui représente la plus grosse partie du financement du chantier avec 30 000 feuilles d'or, mais aussi la rénovation du clocher et ses anges, et le nettoyage de la crypte qui accueillera les nouveaux brûloirs.
La campagne de restauration, baptisée “Je soutiens la Bonne Mère”, a été lancée le 14 mai dernier. Sept mois plus tard, 1,1 million d'euros ont donc été récoltés. “Cette large mobilisation est le témoignage de l’attachement des marseillais à la Bonne Mère, mais aussi des touristes, des pèlerins”, se réjouit le père Olivier Spinosa.