Emmanuel Macron ne veut pas que la paix en Ukraine soit une capitulation
Guerre pour la présidence des Républicains, scandale de Notre-Dame de Bétharram, garde à vue pour l'ancien premier ministre Jean Castex, soupçons d'attouchements dans une école.
Emmanuel Macron ne veut pas que la paix en Ukraine soit une capitulation
Dans une interview au Financial Times, le président français a mis en garde contre une paix qui reviendrait à une “capitulation” de l'Ukraine. Il a également souligné que seule l'Ukraine pouvait négocier avec la Russie ce qui relève de sa souveraineté et de son intégrité territoriale.
Le président ukrainien est attendu à la Conférence de Munich sur la sécurité, rendez-vous annuel de l’élite diplomatique. En marge de la conférence, Volodymyr Zelensky doit rencontrer le vice-président américain J.D. Vance. Par ailleurs, comme l’a affirmé Donald Trump, une réunion se tiendra entre “de hauts responsables de Russie, d'Ukraine et des Etats-Unis”. Kiev a déclaré ne pas vouloir y participer.
Guerre des chefs pour la présidence des Républicains
En l’espace de 48 heures, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez se sont déclarés candidats à la présidence du parti Les Républicains.
Depuis son entrée au gouvernement de Michel Barnier, Bruno Retailleau a gagné en popularité en réussissant à conserver son poste après la nomination de François Bayrou et en se démarquant par ses déclarations sur l’immigration. Un sondage Opinionway le classe personnalité de droite préférée des Français.
Le ministre de l'Intérieur peut compter sur le soutien de plusieurs personnalités ainsi que sur celui des élus du palais du Luxembourg, bien plus importants numériquement que les députés de droite.
Idéologiquement, peu de choses séparent les deux hommes, très conservateurs, opposés à l'immigration et connus pour leur engagement contre le mariage pour tous. Au-delà de la présidence du parti Les Républicains, c'est déjà la présidentielle de 2027 qui se joue.
Le futur président des Républicains devra faire face à Xavier Bertrand, déjà candidat à la présidentielle, ainsi qu’aux autres candidats potentiels comme Gérald Darmanin par exemple.
Que savait François Bayrou des cas de violences au sein de Notre-Dame de Bétharram ?
Le Premier ministre a assuré à l'Assemblée nationale, n'avoir “jamais été informé de quoi que ce soit de violences ou de violences a fortiori sexuelles” concernant l’établissement Notre-Dame de Bétharram. Plusieurs témoignages et révélations de divers médias contredisent ces déclarations, d'autant que François Bayrou est lié à cet établissement catholique sous contrat. Il y a scolarisé plusieurs de ses enfants et son épouse Elisabeth Bayrou y a enseigné le catéchisme.
Au cœur de la polémique se trouve d'abord une plainte déposée en avril 1996 contre un surveillant, pour une violente claque qui avait percé le tympan d'un adolescent. Le père de famille à l'origine de la plainte auprès de Mediapart assure que François Bayrou, qui occupait à l'époque les fonctions de ministre de l'Education nationale, a forcément été mis au courant.
Un article de Sud Ouest semble montrer que le ministre s'était emparé de l'affaire à l'époque lors d'un déplacement au sein de l'établissement et les médias relaient largement cette affaire en 1996 y compris le journal de 20 heures de France 2.
D'autres témoignages ont alerté sur le climat qui régnait au sein du collège. Françoise Gullung, professeure de mathématiques à Notre-Dame de Bétharram de 1994 à 1996, a porté plainte à l'époque pour y dénoncer un climat violent. L'enseignante affirme que l'épouse de François Bayrou a assisté à l’une de ces scènes de violence. Elle ajoute avoir écrit à l'époque, avec l'infirmière du collège-lycée, au conseil général des Pyrénées-Atlantiques où siégeait l'actuel Premier ministre.
François Bayrou a toujours nié être au courant de cas d'agressions sexuelles et de viols à Notre-Dame de Bétharram. Plusieurs surveillants et membres de l'encadrement sont aujourd'hui mis en cause. Sur 112 personnes se déclarant victimes auprès de la justice, 72 ont porté plainte.
François Bayrou prétend ignorer la mise en examen pour viol, en 1998, de Pierre Silviet-Carricart, ancien directeur de l'institution, retrouvé mort dans le Tibre, à Rome, en 2000. Pourtant, selon Alain Esquerre, plaignant à l'origine de la dénonciation collective, ce religieux était en réalité “un ami de la famille Bayrou”. Le juge d'instruction Christian Mirande, qui a enquêté sur le viol en 1998, a raconté dans plusieurs médias que François Bayrou a rendu visite au prêtre lorsqu’il était en détention.
Jean-Marie Delbos, autre élève victime de Notre-Dame-de-Bétharram dans les années 1950, explique avoir envoyé une lettre à François Bayrou en mars 2024 avec accusé de réception. Le député insoumis Eric Coquerel note que la défense de François Bayrou évolue. Devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre a fait mention de ce courrier pour rappeler qu'il datait de 2024, “alors que les faits en question sont du XXe siècle”.
Jean Castex placé en garde à vue pour détournement de fonds publics, faux et usage de faux en écriture
L'ancien Premier ministre Jean Castex a été placé en garde à vue et entendu pendant dix heures par les gendarmes de Montpellier. L'ex-maire de Prades dans les Pyrénées-Orientales a été relâché dans la soirée et de nouvelles investigations vont être menées.
Le procureur de Perpignan a déclaré à l’AFP que “Jean Castex, lui en tant que président de la communauté de commune de Conflent Canigo, deux anciens vice-présidents et le directeur général des services ont été placés en garde à vue, et relâchés à l'issue de la garde à vue, dans le cadre d'une enquête préliminaire pour faux, usage de faux, détournements de fonds publics sans enrichissement personnel”. Les faits qui font l'objet de cette enquête remontent à l'époque où il était président de la communauté de communes Conflent Canigo entre 2015 et 2020.
Neuilly-sur-Seine : soupçons d'attouchements dans une école
Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nanterre pour des faits d'attouchements présumés dans une école de Neuilly-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine.
L'ouverture de l'enquête a été décidée à la suite de la réception d'un signalement de l'Unité d'accueil pédiatrique enfants en danger de Clamart, rédigé sur la base des propos d'une jeune enfant âgée de trois ans.
Trois plaintes ont été déposées auprès des services de police. Les investigations ont été confiées à la sûreté territoriale des Hauts-de-Seine.
Ces dernières se poursuivent pour tenter de recueillir d'autres éléments de preuve, dont les témoignages notamment d'autres enfants, témoins ou victimes, dont le très jeune âge sera à prendre en considération.
Beau profil, « gravé en médaillé » qui n’est pas sans évoquer ces affiches de propagande sous l’Occupation. QS: « Ils donnent leur sang, donnez votre travail ! » En outre la Guerre en Ukhraine, pour un complotiste invertébré, ressemble à une 2•WW à petit budget optimisé: avec le même but occulté casser du russe, un pays pris en otage sous la férule des nazis couverts par un fantoche de pacotille , des armes de « la nuit » et des capitalistes matois secondés par des SR qui grouillent, plus tous leurs dérapages en « produits dérivés » encore à dénombrer. Mais: il ne faut comparer que ce qui est comparable, enjoindront des mystificateurs pédants. Ah ah ah! Les conditions changent mais les méthodologies perdurent.