Elon Musk quitte le gouvernement de Donald Trump
Suppression des ZFE, éventuelle libération de Joël Le Scouarnec en 2030, reprise du chantier de l'A69, un village suisse englouti par la montagne.
Elon Musk quitte le gouvernement de Donald Trump
Le multimilliardaire Elon Musk a annoncé la fin de sa mission de réduction de la dépense publique auprès du gouvernement américain, après quatre mois d'une action très polémique.
"Alors que ma période comme employé spécial du gouvernement s'achève, je voudrais remercier le président Donald Trump de m'avoir donné l'occasion de réduire les dépenses inutiles", a écrit l'homme d'affaires sur X.
Lors d'un entretien accordé à la chaîne CBS, le ton était bien plus amer. "J'ai été déçu de voir ce projet de loi de dépenses massives – franchement – qui augmente le déficit budgétaire et sape le travail de Doge", a déclaré Elon Musk, déplorant également auprès du Washington Post que sa commission chargée des coupes budgétaires "devienne le bouc émissaire pour tout".
Ce commentaire marque la première fissure publique dans une alliance politique née pendant la campagne de Donald Trump. La mission d'Elon Musk était depuis le début conçue comme temporaire et limitée à 130 jours. Fin avril, il avait évoqué son besoin de se mettre en retrait pour s'occuper davantage de ses entreprises.
Les députés votent la suppression des zones à faibles émissions
L'Assemblée nationale a approuvé mercredi 28 mai dans la soirée la suppression des zones à faibles émissions ou ZFE, qui restreignent la circulation de certains véhicules thermiques, en adoptant un article du projet de loi de simplification. L'article, introduit en commission à l'initiative de LR et du RN, a été adopté par 98 voix contre 51 avec les voix de l'alliance RN-UDR, de la droite, de LFI et de quelques députés macronistes.
Initiées en 2019 pour limiter les émissions de particules fines, ces zones sont toutefois critiquées sur tous les bancs, par des élus qui considèrent qu'elles excluent des catégories de la population.
Le vote de l'article devra être confirmé par celui sur le projet de loi dans son intégralité, encore visé par plus de 600 amendements. Certains députés estiment par ailleurs que l'abrogation des ZFE pourrait être censurée en bout de course par le Conseil constitutionnel.
Procès de Joël Le Scouarnec : vers une remise en liberté en 2030 ?
Après trois mois de procès, les cinq magistrats professionnels qui composent la cour criminelle du Morbihan ont condamné l'ex-chirurgien digestif de 74 ans à vingt ans de réclusion criminelle assortie d'une période de sûreté des deux tiers, soit la peine maximale encourue par le septuagénaire, qui a reconnu l'intégralité des 111 viols et 188 agressions sexuelles, commis de 1989 à 2014 sur 299 victimes, des patients mineurs pour la plupart.
Cette peine de vingt ans de réclusion ne s'additionne pas avec la précédente condamnation de l'ancien médecin, fin 2020, à quinze ans de réclusion criminelle pour des violences sexuelles commises sur quatre enfants. Au cours de ce deuxième procès, Joël Le Scouarnec a ainsi été jugé pour des centaines de faits différents, mais condamné à une seule peine pour l'ensemble des actes, conformément au droit français.
La cour n'a pas choisi de prononcer une rétention de sûreté qui aurait consisté en un placement en centre médico-social fermé, une fois sa peine effectuée. Joël Le Scouarnec ayant reconnu l'intégralité des faits reprochés, la cour criminelle a estimé que ses chances de récidive étaient relativement faibles.
L'ex-chirurgien pédocriminel pourrait donc sortir de détention d'ici cinq à sept ans. Son avocat Maxime Tessier penche plutôt sur 2032. Une fois libéré, Joël Le Scouarnec sera soumis à un contrôle sociojudiciaire de quinze ans impliquant une interdiction définitive d'exercer une profession médicale ou une activité en contact avec des mineurs, ainsi qu'une obligation de soins.
Autoroute A69 : Atosca confirme la reprise progressive du chantier
Atosca confirme que la reprise du chantier de l'A69 sera "progressive", après la décision de la justice administrative en faveur de la reprise du chantier de l’autoroute Toulouse-Castres, fortement contesté depuis deux ans par les écologistes. Après trois mois d’arrêt, les travaux vont pouvoir reprendre à partir de mi-juin.
Le concessionnaire, en charge du chantier, doit à présent faire revenir environ 1 000 personnes, envoyées depuis sur d'autres chantiers en France. 350 engins sont également nécessaires. Sachant que les travaux ont pris trois mois de retard, qu'un état des lieux est encore à réaliser et qu'il reste encore beaucoup à faire, l'objectif de mise en service d'ici la fin de l'année a été abandonné.
La cour administrative d'appel doit encore trancher sur le fond du dossier, dans plusieurs mois.
Un village suisse englouti par la montagne
Suite à l’effondrement de la majeure partie du glacier de Birch, un immense nuage a dévalé la montagne, à Blatten dans le canton de Valais en Suisse, déversant des tonnes de pierres, de glace et de gravats.
Au pied du glacier, beaucoup des chalets du village de Blatten, 300 habitants, ont été engloutis, et une personne est portée disparue. La population avait été évacuée la semaine précédente par sécurité. Les autorités scrutaient avec inquiétude les signes d'éboulement du glacier, alourdi par 9 millions de tonnes de roche. Les coulées se faisaient de plus en plus régulières et menaçantes. La lave torrentielle de ce glacier est 100 fois, voire 1 000 fois plus grosse que celle normalement observée dans les Alpes.