Donald Trump encore visé?
Zelensky accuse la Corée du Nord d'envoyer des soldats à l'armée russe, la FINUL attaquée
Un homme lourdement armé arrêté alors qu'il tentait d'entrer au meeting de Donald Trump en Californie
Samedi 12 octobre, un homme armé a tenté de pénétrer dans le carré VIP du meeting de Donald Trump à Coachella en Californie. Le bureau du shérif de Riverside a déclaré que l’individu était muni d'un faux pass presse et que ce dernier a été stoppé par la police à un contrôle avant d'entrer dans le parking. L'homme de 49 ans, venu de Las Vegas, nommé Vem Miller, était « en possession d'un fusil, d'un pistolet chargé, et d'un chargeur à haute capacité » dans sa voiture.
Comme l’a précisé Chad Bianco lors d’une conférence de presse, le suspect a été arrêté avant l'arrivée de Donald Trump sur les lieux « avec plusieurs passeports sous différents noms, un véhicule non enregistré avec une fausse plaque d'immatriculation, et des armes à feu chargées ».
Dans un communiqué conjoint avec le FBI et le bureau du ministre de la Justice, le Secret Service, en charge de la protection des hautes personnalités politiques américaines, a estimé que « l'ex-président Trump n'a pas été en danger. L'incident n'a pas eu d'impact sur sa sécurité ou celle des participants à l’événement ».
Tandis que l’enquête se poursuit, le suspect a été libéré sous caution contre 5 000 dollars et doit comparaître le 2 janvier devant un tribunal local. Donald Trump a déjà été la cible de deux tentatives d'assassinat lors de la campagne présidentielle de 2024.
Volodymyr Zelensky accuse la Corée du Nord d'envoyer des soldats à l'armée russe
Dimanche 13 octobre dans son allocution quotidienne, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Corée du Nord de fournir des soldats à l'armée russe pour mener son invasion de l'Ukraine. « Il ne s'agit plus seulement du transfert d'armes. Il s'agit de l'envoi de personnes de Corée du Nord dans les forcées armées de l’occupant ».
Dans ces conditions, il a insisté sur la nécessité d’un soutien plus important de ses alliés et partenaires. Selon lui, Kiev a besoin d'armes à longue portée pour « augmenter la pression sur l’agresseur » et « prévenir une guerre plus grande ». Depuis des semaines, l'Ukraine demande à ses alliés occidentaux de lui fournir des missiles à longue portée pour frapper en profondeur la Russie.
Le Kremlin a démenti les informations émanant de Kiev et Séoul indiquant que des soldats nord-coréens prêtent main forte en Ukraine à l'armée russe qui reçoit des munitions et des missiles venant de Pyongyang selon les Occidentaux. Dotée de l'arme nucléaire, ces derniers mois, la Corée du Nord a renforcé ses liens militaires avec Moscou et Vladimir Poutine s’est rendu à Pyongyang en juin pour y signer un accord de défense mutuelle avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un.
SpaceX réussit à rattraper en vol le lanceur de sa mégafusée Starship
L'entreprise spatiale SpaceX est parvenue, dimanche 13 octobre, à réaliser une manœuvre inédite et spectaculaire consistant à rattraper le premier étage de sa mégafusée Starship à l'aide d'immenses bras mécaniques, lors d'un nouveau vol d'essai qui pourrait représenter un pas décisif vers la réutilisation de ce lanceur lourd.
Le décollage de ce cinquième vol test de Starship s'est déroulé à 7h25 (heure locale) depuis la base privée de l'entreprise dans le sud du Texas aux Etats-Unis. Sept minutes plus tard, après avoir propulsé le vaisseau Starship à l'aide de ses 33 puissants moteurs, le lanceur Super Heavy est revenu sur son pas de tir, où des des bras mécaniques installés sur la tour de lancement, surnommés Mechazilla, se sont refermés sur lui et l'ont immobilisé.
Jusqu'ici, le lanceur, qui mesure à lui seul quelque 70 m de haut (la fusée complète en fait 120), allait finir sa course dans la mer.
Riposte du Hezbollah libanais contre Israël et diplomatie française avec l’Iran
Après une frappe de drones visant une position militaire au sud de Haïfa qui a tué quatre soldats israéliens et blessé plus de 60 personnes, le Hezbollah libanais a menacé Israël d'autres attaques en cas de poursuite de son offensive au Liban. Dans un communiqué, le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas palestinien, « promet à l’ennemi que l’attaque au sud de Haïfa n'est qu'un avant-goût de ce qui l'attend s'il décide de continuer ses agressions contre notre peuple ».
C’est la frappe la plus meurtrière en Israël depuis que le mouvement chiite armé libanais et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre dernier. Le président français Emmanuel Macron appelé son homologue iranien Massoud Pezeshkian à soutenir « une désescalade générale » au Liban et dans la bande de Gaza où le Hezbollah pro-iranien poursuit son combat contre l'armée israélienne.
Au Liban, pour l'ONU, les attaques contre les Casques bleus peuvent constituer un crime de guerre
Après un nouvel accrochage avec l’armée israélienne au Liban, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a mis en garde sur les récentes attaques contre des Casques bleus de l'ONU pouvant être constitutives de « crimes de guerre ».
Le porte-parole Stéphane Dujarric a déclaré que « le secrétaire général répète que les employés et locaux de la Finul (Force intérimaire de l'ONU au Liban) ne doivent jamais être pris pour cible. Les attaques contre des soldats du maintien de la paix sont une atteinte au droit international, y compris au droit humanitaire international ».
Cinq Casques bleus ont été blessés en 48 heures au Liban. La force de paix de l'ONU au Liban a demandé des explications à l'armée israélienne. Tsahal avait appelé l'ONU à mettre « immédiatement à l’abri » ses troupes déployées entre Israël et le Liban. La Finul a rapporté que deux chars israéliens étaient « entrés de force » dans une de ses positions à la frontière, avant de procéder à des tirs. Fustigeant des « violations choquantes », elle a aussi accusé l'armée israélienne de l'avoir empêchée la veille de mener un « mouvement logistique crucial ». De son côté, l’armée israélienne dit avoir tiré en direction d'une « menace ».
La revue de presse du jour
Interview sur la caste de la haute fonction publique avec Paul Antoine Martin, auteur de “la caste des seigneurs” aux éditions Max Milo