Accord entre Israël et le Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages
Portrait démographique français, le gouvernement ne supprimera pas 4 000 postes dans l'Éducation nationale, tracts anti-migrants en Allemagne, la vidéosurveillance algorithmique remise en question.
Accord entre Israël et le Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages
Suite aux âpres négociations des médiateurs internationaux (Qatar, États-Unis et Égypte), Israël et le Hamas ont accepté un accord de libération d’otages et de cessez-le-feu à Gaza. Ce dernier entrera en vigueur le 19 janvier.
Dans une première phase de 42 jours, 33 otages devraient être libérés en échange d'un millier de Palestiniens détenus par Israël, les troupes israéliennes se retireront des zones peuplées à l'Est et Gaza bénéficiera des livraisons de l’aide humanitaire tandis que les hôpitaux seront réhabilités.
La phase 2, toujours en cours de négociations, visera la fin permanente de la guerre. Elle commencera par un échange de l'ensemble des otages encore en vie et le retrait total des troupes israéliennes de Gaza.
La troisième étape devra garantir la paix et prévoir un plan important de reconstruction de Gaza.
Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon Tsahal.
Portrait démographique de la France
Le bilan démographique 2024 de la France a été publié par l'Institut national de la statistique (Insee).
Au 1er janvier 2025, la France compte environ 68,6 millions d'habitants. En un an, le pays a vu sa population grimper de 0,25%, soit la plus faible progression de ces dernières années. La quasi-totalité de cette croissance s'explique par le solde migratoire, qui mesure l'écart entre le nombre de personnes s'installant en France et le nombre de départs à l'étranger. La France demeure le deuxième pays le plus peuplé de l'Union européenne, derrière l'Allemagne.
En 2024, 663 000 bébés sont nés tandis que 646 000 personnes sont mortes. Ce solde naturel a ainsi atteint son plus bas niveau depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Ces chiffres s'expliquent par une baisse de 2,2% des naissances et le rebond de 1,1% de la mortalité. Cette hausse prévisible est le résultat de l'arrivée à des âges de forte mortalité des générations nées entre 1946 et 1974.
En 2024, avec 1,62 enfant par femme, l'indicateur conjoncturel de fécondité a continué de reculer pour atteindre un niveau jamais vu depuis 1919 et la fin de la Première Guerre mondiale.
Après une hausse remarquée en 2023, l'espérance de vie des Français se stabilise en 2024. Les femmes restent à 85,6 ans tandis que les hommes poursuivent leur rattrapage et atteignent pour la première fois le seuil des 80 ans.
Pour la quatrième année consécutive, le nombre de mariages célébrés a augmenté de 2% en 2024. Les pactes civils de solidarité (pacs) ont reculé de 3% en 2023. À ce stade, les données pour 2024 demeurent inconnues.
Le gouvernement revient sur la suppression des 4 000 postes dans l'Éducation nationale
Le gouvernement a annoncé revenir sur la suppression initialement prévue des 4 000 postes dans l'Éducation nationale.
La ministre de l'Éducation, Élisabeth Borne, avait affirmé début janvier vouloir “se battre” pour maintenir les effectifs de l'Éducation nationale. Elle a confirmé dans un entretien au Parisien que le gouvernement allait “revenir” sur cette suppression, expliquant que “dans le contexte de la baisse démographique, cela revient à augmenter le taux d'encadrement des élèves”.
Élisabeth Borne a également déclaré que 2 000 postes d’AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap) allaient être créés. “Avec ces deux mesures, le budget de l'Éducation nationale est sanctuarisé, c'est un geste fort de la part du gouvernement pour l'école et nos enfants”, a précisé l'ancienne Première ministre.
Allemagne : des tracts anti-migrants sous forme de billets d'avion
En Allemagne, un tract électoral, distribué par le parti d’extrême droite AfD, fait scandale. Il représente un billet d’avion pour les migrants. La police de Karlsruhe, où l’imprimé a été diffusé, près de la frontière française, a ouvert une enquête pour “soupçons d’incitation à la haine”.
À moins de six semaines des élections législatives, l’AfD est actuellement en deuxième position dans les sondages, créditée de 20% des voix.
La date du voyage n’a pas été choisie au hasard : 23 février, le jour des élections législatives. On peut lire aussi en petits caractères les deux messages suivants : “Seule la remigration peut encore sauver l’Allemagne”, et “Être à la maison, c’est bien aussi”.
Environ 30 000 prospectus de ce genre ont été imprimés. D’après le Parti de gauche, ils ont été délibérément distribués dans les boîtes aux lettres de personnes au nom à consonance étrangère.
Vidéosurveillance algorithmique : le comité d'évaluation émet des doutes
Le comité chargé d'évaluer l'usage de la vidéosurveillance algorithmique, expérimentée pendant les Jeux olympiques de Paris 2024, émet des doutes sur l'efficacité du dispositif, dans un rapport remis au ministère de l'Intérieur.
Matignon indiquait attendre le rapport du comité d'évaluation pour prendre sa décision concernant la prolongation du dispositif.
Dans ce rapport d'une centaine de pages, il ressort “que le recours aux traitements algorithmiques mis en place dans le cadre de l'expérimentation s'est traduit par des performances techniques inégales, très variables en fonction des opérateurs et des cas d’usages, des contextes d’utilisation, ainsi que des caractéristiques techniques et du positionnement des caméras”.
Le comité estime que si ce dispositif est mis en place, “une vigilance particulière s'impose afin notamment de prévenir tout risque de détournement des finalités légales ou, plus fondamentalement, d’accoutumance au recours à une telle technologie à des fins de surveillance”.
Si l'expérimentation est prolongée ou pérennisée, le comité estime important que le législateur réaffirme plusieurs principes généraux comme “l’interdiction de la reconnaissance faciale en dehors du contexte judiciaire, l’évaluation constante des enjeux pour les libertés publiques et les droits fondamentaux”, ou encore “l’information claire du public quant à l’étendue exacte de l’utilisation des caméras équipées d’IA en ce qui concerne son droit d’accès”.
Le préfet de police de Paris, s'est dit favorable à la généralisation du dispositif tout comme le ministère de l'Intérieur ou encore le ministre des Transports. Les associations de défense des libertés redoutent une surveillance généralisée malgré la ligne rouge jusque-là fixée par le gouvernement : l'utilisation de la reconnaissance faciale.
La Reconnaissance faciale, ça fourni des Budgets aux acteurs de la Vidéo Surveillance et des "empois" aux sous diplômés gestosiques dont on n'a pas voulu dans la BRAV-M ...